Il s’agit de ces personnes qui ne parviennent pas à se décider lors d’un choix parce qu’elles craignent, en optant pour telle option plutôt qu’une autre, de ne pas avoir trouvé mieux si elles avaient persévéré dans leurs recherches.

Cette tendance serait amplifiée par le Net et les réseaux sociaux, d’après Tim Herrera, choniqueur au New York Times, car ceux-ci nous proposent des milliers d’options.

Cette tendance ne date, pourtant, pas d’aujourd’hui et l’humain a toujours oscillé entre deux tendances opposées : décider pour agir et avancer et hésiter par peur du risque, inhérent à tout choix, de l’erreur et par refus de renoncer.

Les indécis chroniques sont souvent des perfectionnistes incapables de lâcher prise ou bien des enfants gâtés inaptes à accepter la frustration.

Comment ces personnes qui en souffrent, au demeurant, peuvent-elles lutter contre le FoBo?

Elles devraient se cantonner à la MFD, « Mostly Fine Décision », c’est à dire la décision « confortable » et non la meilleure, dans l’absolu puisque la « bonne » décision n’existe pas.

En effet, nous décidons d’abord avec notre cerveau limbique (celui des émotions) ou reptilien (celui de l’instinct) et non avec notre cortex cérébral.

En cherchant la meilleure option possible, on perd son temps et son énergie, autant s’en convaincre.

Il ne reste plus qu’à identifier ses vrais besoins et désirs, ses valeurs pour définir ses priorités (temps, argent, sécurité, esthétisme, etc.) et accepter qu’on puisse être déçus ou frustrés.

Cela s’appelle, tout simplement, grandir et, pour se sentir bien dans son milieu professionnel, notamment, c’est fortement recommandé car on devra, sans cesse, faire des choix, décider d’options, trancher pour avancer et, forcément, aller au-devant d’éventuelles frustrations.

Autant, bien vivre cette notion…