Gestes barrières, couvre-feu, fermeture des commerces dits « non essentiels », des restaurants, etc…

Aurions-nous respecté toutes ces mesures si elles avaient été présentées comme devant se prolonger dans le temps?

Sûrement pas !!!

Se dire que cela ne va pas durer nous aide à tenir en attendant des jours meilleurs.

Cela a eu pour effet, entre autres, de nous amener à revoir nos modes de vie. Ainsi certaines pratiques vont-elles dans notre quotidien comme le télétravail, le coworking, la bi-résidence, la téléconsultation, l’achat en ligne, par exemple.

Le « click and collect » qui a été mis en place par les petits commerces pour tenter de passer le cap va devenir un acte complémentaire à la visite en magasin.

Le désir d’acheter local et bio, de quitter les métropoles, de jardiner, de « faire pousser » ne vont aller qu’en  s’amplifiant.

Et pour ce qui est des actifs au chômage partiel, qui se sont reconvertis à cette occasion, reviendront-ils à leur ancien métier? Rien de moins sûr. On a rarement observé autant de créations de micro-entreprises.

L’époque est au précaire, permet d’avoir plusieurs vies en une, de changer de travail à intervalles réguliers, quand ce n’est pas de partenaires, d’expérimenter des situations inédites pour sortir de notre zone de confort.

Mais ce n’est pas sans risques et cette crise est le bon moment pour  remettre ses priorités dans le bon ordre et décider de ce qui nous est essentiel comme les vraies valeurs, les liens affectifs, les engagements, entre autres.

Pour être heureux, ne pas se perdre dans ce tourbillon du provisoire parfois tentant mais risqué.