« pris dans la toile », destin numérique qui nous échappe, hyper-surveillance qui se généralise plus ou moins à notre insu.

Curieusement, nos congénères qui se défient de tout, craignent les effets néfastes des progrès et innovations, refusent de chercher du gaz de schiste, de planter des céréales OGM, de prévoir un avenir au nucléaire sont les mêmes qui se précipitent pour donner en pâture leur vie sur Internet.

D’aucuns vont se mobiliser contre l’installation d’antennes-relais sur les toits des immeubles en craignant des rayonnements supposés cancérigènes mais s’équiper en téléphones, tablettes, ordinateurs reliés par le WI-FI comme si cela ne supposait pas de rayonnements, tout autant.

Jamais n’ont été vendus autant de systèmes de télésurveillance et de protections diverses des biens mais chacun livre ses données personnelles sur internet et y narre sa vie, dans le détail, sur les moult réseaux sociaux.

L’ouverture et le partage des données publiques ne sont-ils pas une folie qui, au nom de la transparence, nous livrent à l’inconnu?
Il serait grand temps de reconquérir notre souveraineté, de reprendre la main concernant nos données et de moins les diffuser sans discernements car on s’expose, de toute évidence, à ce que des hackers mal intentionnés les utilisent à nos dépens ou simplement que nos vies intimes soient dévoilées, y compris contre notre gré.

Le « vivons heureux, vivons cachés » n’a pas que des inconvénients, à mon sens…

Songez-y avant de partager sur la toile trop de votre intimité, notamment, lors de vos vacances où l’envie de tout diffuser, sans discernement, prend le dessus.

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