Si l’on en comprend bien les bénéfices physiques et pour la santé qu’on peut tirer de la marche, est-ce la seule raison de cet engouement qui va croissant ?
On peut imaginer qu’il s’agisse de plus que cela, dans nos sociétés modernes car marcher ne serait-il pas chercher le moyen de s’extraire à la fois de l’immobilisme et de l’agitation du Monde ?
Se mettre en marche, c’est se mettre en mouvement et, en même temps, apprécier que tout s’arrête pour ce qui est du temps, après lequel on court tant et qu’on ne maîtrise pas.
La lenteur qu’impose la marche ne signifie pas le contraire de la vitesse mais l’arrêt de la précipitation et la nuance est énorme.
On recherche aussi, forcément, l’osmose avec la Nature qui offre couleurs, odeurs, bruits différents. Le minéral, le végétal, l’animal doucement s’introduisent en soi.
En outre, l’effort que demande la marche procure un sentiment de bien-être, parvenus au but qu’on s’est fixé. Il s’agit de la plénitude que procure le fait de se sentir exister.
Quelles que soient les raisons qui poussent à marcher, elles ne peuvent être négatives pour soi, ni pour les autres d’ailleurs. Alors pourquoi ne pas mettre un pied devant l’autre pour s’y essayer et redécouvrir tout ce dont on est capables ?
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