Bonjour à tous,
De plus en plus de jeunes et moins jeunes, d’ailleurs, lâchent des métiers bien rémunérés mais stressants pour se lancer dans des métiers manuels et/ou artistiques.
Toute une population de jeunes très diplômés bifurque vers l’apprentissage d’un métier manuel qui leur semble bien plus enrichissant et intéressant que là où les mènerait le métier qu’ils avaient choisi initialement.
Ils sont autant aptes à utiliser toutes les dernières innovations technologiques qu’ils auront du goût à manipuler des outils anciens.
Ils s’épanouissent en travaillant la matière, en la sculptant, en la polissant afin d’en extraire de beaux objets.
Soucieux du détail et du travail bien fait, ils ne sont pas désireux d’exposer leurs réalisations sur les réseaux sociaux car ce qui leur tient vraiment à cœur est d’acquérir un savoir-faire transmis d’individu à individu, dans l’intimité d’un atelier.
Le « fait main » a retrouvé ses lettres de noblesse plus que jamais et les métiers nobles et créatifs épanouissent plus qu’espéré ceux qui les apprennent et les exercent ensuite.
Ce choix amène à un sentiment de créativité et de compétence bien plus satisfaisant que bien des tâches dites « intellectuelles ».
Dans les propos de ces nouveaux artisans manuels, il est question d’observation, de gestes justes, de concentration dans ce monde où tout s’est accéléré au point de faire perdre de vue l’essentiel à trop de nos contemporains.
Il est également question de satisfaction du travail bien fait, de fierté d’avoir produit un objet utile et/ou beau de ses mains, moins courant lorsqu’on éteint son ordinateur à la fin d’une journée de travail.
Il ne faut dont pas avoir honte de s’enquérir de ses filières nobles et manuelles et qui ont retrouvé grâce aux yeux du plus grand nombre, fatigué du superficiel, du virtuel.
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