Nos ours en peluche appartiennent à notre histoire intime, celle de notre enfance.

Petits, on lui a confié des secrets, serré contre nous pour conjurer la peur de monstres imaginaires ou apaiser nos peines, tout à la fois confident, doudou réconfortant, camarade de jeux.

Ce jouet a été créé en 1903  aux Etats-Unis, où on le baptise « Teddy bear », en hommage à Theodore (Teddy) Roosevelt qui a épargné un ourson lors d’une partie de chasse. De là naissait la tradition d’offrir un ours en peluche aux enfants.

A partir de là, il est fréquent d’observer des adultes incapables de se séparer de leurs ours en peluche ou en gardant, au moins, un souvenir attendri, toute leur vie.

Il semblerait, d’après les psys, que ce serait positif car préserverait un lien avec l’enfance et la trace de son passé. Il matérialiserait nos souvenirs heureux.

Il permettrait également de retrouver ou de se remémorer la sensation de douceur et les plaisirs de l’enfance ainsi que le support des rêveries qui nous ont aidé à grandir en apprenant à se séparer de la mère, grâce à cet objet transactionnel.

Quelles qu’en soient les vertus imaginées ou bien réelles, tous les enfants de la Planète partagent ce phénomène.

Alors plus de honte à avoir conservé son Nounours, c’est bon pour la santé !!!