On les a snobés, boudés, méprisés, rejetés et voilà le retour triomphal, et justifié, des métiers manuels….
Ces filières sont si porteuses, aujourd’hui, que des étudiants très diplômés, ne trouvant pas de postes dans leurs spécialités initiales, bifurquent vers des métiers tout aussi haut de gamme, d’ailleurs, comme le Textile de Luxe, la pâtisserie, la chocolaterie, la sculpture et bien d’autres domaines encore.
Il manque, en France, un nombre impressionnant de professionnels des métiers manuels.
Pourtant, ces métiers garantissent un emploi stable, dès la sortie des filières concernées, avec une rémunération souvent supérieure à celle de diplômés de l’Université.
Heureusement, la crise passée par là, bien des chômeurs demandent des reconversions professionnelles dans l’ébénisterie, la plomberie, l’électricité, les métiers de bouche, etc. et y trouvent leur compte et du plaisir.
Des pays d’Europe comme l’Autriche ont compris l’intérêt et la noblesse de ces métiers avant nous et y sont revenus, en nombre, s’en félicitant, désormais.
Par ailleurs, les programmes de télévision qui mettent en avant l’Art de bien cuisiner, ont également fait évoluer les mentalités comme ceux qui concernent le bricolage, la rénovation de maisons ou d’autres activités, de cet ordre.
L’Artisanat se félicite de ce retour en grâce, sensible désormais et chacun s’en trouve gagnant.
Ne boudons plus ces filières qui ont besoin de ressources vives, plus que jamais, embauchent et payent plutôt mieux que dans le Tertiaire, globalement, dès qu’une expertise est mise à jour.
Cordialement.
Chantal MANTEZ
ARCANES CONSEILS 2.0
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