On a vécu le confinement comme une protection pour les siens et soi-même et maintenant qu’il est levé, au lieu d’être soulagés, certains se sentent envahis par la tristesse et l’inquiétude.

Pendant deux mois, nos capacités d’adaptation ont été mises à rude épreuve. Il fallait tenir, mobiliser toute notre énergie, lutter contre l’angoisse, s’organiser au quotidien, rassurer ses proches et on a bien tenu, de manière générale.

A présent que la pression retombe, on observe chez un certain nombre de personnes une décompensation psychique avec des larmes, de l’abattement, une chape de tristesse.

Curieusement, pour nombre d’entre nous, le confinement a été finalement moins dur à vivre que supposé. Il faisait office de cocon protecteur que l’on quitte avec regret.

De plus, nous étions portés par une sorte d’élan collectif, un sentiment de partage de lutte contre l’adversité.

Déconfiné, l’individu se sent, de nouveau, livré à lui-même face à son destin, à ses nouveaux choix de vie et à ses questions : comment vivra-t-on demain? Notre emploi est-il menacé? Remettre les enfants à l’école représente-t-il un danger pour eux? Comment vont se passer les vacances cet été? Risque-t-on une deuxième vague de pandémie?

Notre élan vital, pour l’heure, est entravé et nous rend incapables de nous projeter vers le futur de manière certaine.

Ce sentiment d’impuissance déboussole …

Pour dépasser cette période faite d’incertitudes, il faut s’emparer des choses, se renseigner sur les conditions de reprises des cours dans les écoles, collèges et lycées par exemple ou faire d’autres choix de vies, que ce soit professionnelles ou personnelles, de manière à se sentir acteurs de nos vies et non spectateurs passifs.

Notre capacité à rebondir est immense mais il est nécessaire de nommer nos diverses émotions afin de les dépasser et reprendre le cours de nos vies normalement autant que faire se peut.

Rien de mieux que de faire en sorte de reprendre le contrôle de nos vies par l’action.

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