il ne faudrait pas imaginer les néo-agriculteurs comme des utopistes.
l’Agriculture urbaine requiert un vrai savoir-faire technologique et valorise le climat et ses évolutions.
Cultiver des fruits rouges sur le toit des Galeries Lafayette ou de la moutarde brune sur celle du BHV-Marais à PARIS demande de faire appel , par exemple, à un substrat spécial à la base de laine, de terre et de chanvre.
Cela exige une gestion parfaite de l’énergie, une récupération des eaux de pluie et des biodéchets et mixe nombre de compétences en paysagisme, communication, ingénierie, agronomie.
Au Japon et à Singapour, on a créé des « tours technologiques » de légumes, aux USA et au Canada, ce sont les grandes serres sur des toits plats qui cartonnent.
En France, on voit cohabiter des projets ultra techniques tel que Agricool ou le potager de l’hôtel Pullmann de la Tour Eiffel dans lequel poussent micro-pousses et herbes aromatiques à la verticale.
Les diverses récoltes sont livrées à vélo ou en transports en commun car ces projets sont réfléchis de manière globale.
les « urbiculteurs », compte-tenu des prix de terrains dans les grandes villes, partent à l’assaut de toutes les surfaces disponibles (toits, murs, friches, talus, anciennes carrières) accompagnés par les Pouvoirs Publics.
33 sites ont été sélectionnés pour de l’agriculture urbaine à PARIS.
On assiste ainsi à la création de nouveaux métiers et d’emplois locaux autant qu’au renforcement du lien social.
Ce sont des projets à la fois maraîchers, éducatifs, artistiques, écologiques, biologiques et économiques dont les productions seront vendues à des prix préférentiels aux populations locales via des marchés hebdomadaires.
l’agriculture urbaine a de beaux jours devant elle.
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