Partant du postulat évident qu’un employé heureux est plus productif et efficace que dans le cas contraire, ce style de management tend à percer en France comme dans les pays anglo-saxons ou européens puisqu’il s’agit d’encourager et d’entretenir la motivation des salariés.

A l’instar de la Silicon Valley et de l’Allemagne, de plus en plus d’entreprises recrutent des « feel good managers ».

Leur rôle consiste à garantir l’épanouissement du personnel afin de lutter contre absentéisme, turn-over et burn-out et mettre des plantes ou un baby-foot dans une société ne suffit plus.

Certains chefs d’entreprises passent une demi-journée chaque semaine avec toutes leurs équipes pour que chacun puisse s’exprimer à niveau égal. Les informations ont trop souvent tendance à descendre sans jamais remonter.

On parle de « blablavalues » sur le mode de blablacar. Des séminaires sont organisés au cours desquels une équipe présente son travail aux autres, le but étant de conserver une culture d’entreprise dynamique.

Il s’agit de travailler sur le mode collaboratif et dans la confiance. Le droit à l’échec est admis pourvu qu’on en tire des leçons. La responsabilité du salarié est appréciée pour qu’il ne se sente plus un simple exécutant.

Les 25/30 ans se reconnaissent dans ce mode de fonctionnement sans doute plus que les plus anciens que cette nouvelle liberté parfois décontenance.

Mais l’humain est en première ligne, on commence enfin à de nouveau l’admettre et à désirer éviter les dérives des 20 dernières années axées sur la seule notion de productivité.

Le but reste cette même productivité, ne nous le cachons pas mais dans de meilleures conditions de vie au travail pour chacun afin de conserver des motivations limées par trop de mauvais traitements auparavant.

Il faudra encore du temps pour que cela entre dans les mentalités du plus grand nombre mais , au moins, y-a-t-il un mouvement dans ce sens qui laisse espérer une amélioration pour les salariés mais aussi leurs dirigeants.