Se plaindre inlassablement du réel de la vie est vain car mieux vaut s’en débrouiller…

En faisant en sorte d’ouvrir les yeux sur la situation telle qu’elle se présente, on va chercher la manière d’agir la plus juste sans prétendre devenir un héros, ni cacher sa peur car elle n’est que normale et légitime.

Par exemple, il faut aller voir son patron alors qu’on sait qu’il est méprisant et froid. il est normal d’être inquiet, pour le moins et tendu.

Se rêver parfait, en toutes circonstances, est ce qui décourage.

On va donc essayer de trouver le moyen de faire au mieux, lors de cet entretien et ce ne sera sans doute pas si mal ni  autant raté qu’on le craignait, de toutes façons.

On peut, aussi, avoir recours à la ruse pour éviter soit l’affrontement soit le combat et innover avec une certaine souplesse qui permettra de retrouver le discernement nécessaire pour relativiser la situation.

Zorro signifie « renard » en espagnol et, pour aider les opprimés, il se cache pour pouvoir agir comme il sait si bien le faire mais en ayant recours à la ruse.

Se conduire de manière juste n’est pas renoncer à son désir profond, ni se sacrifier. il faut simplement se demander pourquoi on a choisi de faire ce qu’on va faire et on retrouve alors son libre-arbitre.

Si on décide de faire les choses par devoir, par courage, par engagement et non comme une victime consentante, cela a du sens.

Sortir de l’idée du sacrifice, c’est sortir de la plainte et du sentiment d’être victime.

Affronter les pépins de la vie, c’est décider d’en être acteur plutôt que spectateur et c’est libérateur.

il n’est pas question d’être un parent parfait, ni un employé exemplaire car c’est impossible et que cette quête rendrait sa vie et celle de son entourage impossible mais on on va tenter de faire de son mieux.

Prôner la zénitude en toutes circonstances est stupide tandis que se révolter est sain.

On croit en quelque chose qu’on voit s’abîmer et on met tout en oeuvre pour le restaurer. On ne baisse pas les bras quand il s’agit de défendre ses convictions profondes.

L’injonction paradoxale qui nous imposerait d’être à la fois hyper-performant pour « réussir » et de rester zen, de lâcher prise, de se détendre en toutes circonstances rend fou.

On se retrousse les manches, on voit comment on peut rendre sa vie et celle de ses proches le plus vivable possible, sans chercher à écraser quiconque et on avance que ce soit dans sa vie personnelle ou professionnelle.

Et si c’était faire preuve de courage que de s’admettre imparfait?

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