Une Société, dans laquelle il y a moins de quantités produites et moins de biens « Made in Monde », où l’Economie est relocalisée, semble une société, de nos jours, un peu trop idéale et utopique.
Et pourtant…
C’est une affaire de changement de mentalités en profondeur qui s’est déjà amorcé avec une Agriculture plus écologique, plus de petites entreprises innovantes, de coopératives, d’artisans.
On achète bien moins, désormais mais on recycle.
Le mouvement est un mouvement de fond, dans à peu près toutes les couches sociales, que ce soit par nécessité ou par convictions profondes.
Des investissements massifs, sans doute trop peu connus, ont été consacrés par l’Europe à aller vers une reconversion écologique dont le but est de moins produire de biens et services qui seraient générateurs de pollution, au profit d’autres méthodes plus écologiques.
Et ça, c’est encourageant !
Il faut, pour ce faire, de vraies convictions, beaucoup de volonté, d’énergie déployée et de travail ainsi que du courage politique qui peut être vécu par chacun à son niveau et au sens premier de « politique » (qui concerne les affaires publiques).
Cette prise de conscience passe aussi par le fait de remettre le travail à sa juste place : une activité sociale que l’on fait en contrepartie d’une rémunération.
Et jamais une fin en soi, de manière à se conserver du temps pour d’autres activités familiales, culturelles, sentimentales, etc.
Travailler, c’est se donner le moyen de notre indépendance mais pas d’en être de plus en plus esclaves, notamment, du fait de cette connexion permanente grâce ou plutôt à cause des Nouvelles Technologies, utiles, indispensables, même aujourd’hui mais dont il faut apprendre à se sevrer régulièrement comme de n’importe quelle addiction.
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