Ils sont issus de la culture geek mais respectueux du savoir-faire artisanal.
Les « digital natives », de 18-35 ans, nés avec internet, rêvent de découvrir, pour en faire le leur, les métiers manuels, tels qu’ébénistes, souffleurs de verre, tapissiers ou autres.

Ils ressentent, disent-ils, un désir viscéral de se confronter à la matière brute pour renouer avec la beauté de la réalisation d’une pièce unique, fabriquée à la main et DURABLE.

Ce sont les marques de luxe qui ont contribué à redonner, à l’Artisanat, ses lettres de noblesse et à le « glamouriser ».
Les familles des étudiants voient d’un bien meilleur oeil, aujourd’hui, le fait que leurs enfants envisagent des métiers artisanaux comme autrefois elles rêvaient, pour eux, de métiers comme ceux d’avocats ou de médecins.

Il s’agit, en effet, de maîtriser un vrai savoir-faire qu’aucune crise ne pourra plus balayer.
Les écoles d’Arts Appliqués telles que BOULLE, OLIVIER DE SERRES, ESTIENNE et DUPERRE reçoivent 5 000 candidatures par an pour 60 places et c’est dix fois plus qu’il y a dix ans

Ce nouveau modèle économique valorise le durable autant que le local.
L’overdose de plastique, de jetable et de virtuel ont amené à cette quête de l’objet parfait.
Tous ces futurs artisans évoquent la plénitude que donne l’expérience sensorielle, esthétique et intellectuelle du travail de ses mains.
Cette tendance forte va amener un nombre de recrutements dans tous ces nobles métiers et c’est un juste retour des choses.
N’hésitons plus à diriger nos jeunes vers ces métiers à l’avenir prometteur et à en être fiers.