Il s’agit, avec cette campagne intitulée, sur Instagram, #nogeotag de préserver la Nature des ravages du tourisme de masse.
Il existe encore des petits coins de paradis méconnus car souvent trop éloignés ou enclavés.
Jusqu’à la fin du 20e siècle, le promeneur s’y retrouvait par hasard ou par le bouche-à-oreille, souvent ou encore grâce au sens de l’accueil des locaux qui acceptaient de partager leurs trésors avec le visiteur de passage.
Mais les smartphones ont remplacé les bons plans partagés et les boussoles dans la poche des voyageurs.
Et juste, après, ce sont les réseaux sociaux, les GPS qui ont transformé ces recoins secrets en autoroutes à touristes, en quête trop souvent, effrénée et moutonnière, de mises en scènes d’eux-mêmes avec la diffusion massive de selfies.
Certaines zones, ayant bien repéré les désastres engendrés par ce « géolocalisme » qui fragilise les éco-systèmes et la faune sauvage, se rebiffent avec, pour mot d’ordre, #nogeotag!!!!
Ainsi, au Kenya, en Afrique du Sud, au Wyoming, au Colorado, on voit apparaître des pancartes de mises en garde.
Elles incitent le voyageur à profiter de l’endroit et de l’instant sans en dévoiler les coordonnées GPS.
Certains instagramers ont pris conscience de l’importance de conserver pour eux ces endroits secrets et rappellent qu’essayer de le trouver par soi-même, c’est surtout cela voyager.
Il en va de même de tous les endroits touristiques qui, aujourd’hui, souffrent, de façon parfois irréversible de ces invasions de masse.
Réfléchir à ces dégâts évitables en cette veille de grandes vacances pourrait s’avérer utile…
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