On nous a tant répété que « la paresse est un vilain défaut » qu’on culpabilise quand on manque d’entrain et qu’on se livrerait bien au farniente.

Il est, en effet, bien difficile dans une Société qui valorise, constamment, l’action, de s’accorder le droit de ne rien faire.

En réalité, il s’agit d’un signal de notre corps fatigué, stressé qui nous incite à ralentir pour permettre à notre esprit de se ressourcer.

il s’agit de redonner, au temps, sa vraie valeur. Lire des heures durant, se faire dorer au soleil, regarde des séries à la télévision est juste salvateur pour le corps comme pour l’esprit qui ainsi rechargent ses batteries à plat.

En acceptant de mettre, ponctuellement,  notre cerveau en « mode Pause », nous permettons à nos pensées et à nos émotions de s’apaiser. On souffle et on retrouve ainsi sérénité et plénitude.

Certains aiment jardiner, car cela les apaise, d’autres boire un verre avec des amis ou bien se lover dans un canapé et laisser vagabonder leurs pensées sans but.

A vouloir, constamment, tout mener de front, on finit par s’épuiser en oubliant que nous ne sommes pas de machines. Il est essentiel de préserver sa belle énergie positive.

Ainsi, ensuite, requinqués, en ayant accepté de lâcher prise, de prendre du recul, il sera bien plus aisé de donner libre cours à son imagination, trouver sans les chercher des solutions, réapprendre à se connecter à ses intuitions et laisser jaillir ses envies.

Se lancer dans la peinture d’un tableau, dans la sculpture, dans le tricot, peu importe, du moment que ce sont des moments à soi.

La paresse aide à se nourrir intérieurement et à se remplir de choses qui ont vraiment de la valeur en profitant davantage de sa famille, de ses amis, en débutant ou reprenant le sport.

S’autoriser, de temps à autres, la paresse, c’est s’alléger de trop de contraintes et, donc, se sentir plus libres.

Et, simplement, réapprendre à savourer l’instant…

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