Aujourd’hui, certains cafés, salles de sports ou stations de ski proposent de faire payer à l’heure ou à la journée plutôt que par produit ou service.

Ainsi voit-on apparaître des cafés où on ne facture plus les boissons que l’on consomme mais le temps qu’on y a passé.

Depuis quelques années, ces cafés d’un nouveau style, à Paris, Lyon, Strasbourg cassent les codes de ces endroits traditionnels chez nous en proposant, aux clients, des tarifs horaires. Pour 5€ de l’heure ou 24€ de la journée, les boissons et en-cas sont servis à volonté.

Ce concept est parfait pour les micro-entrepreneurs qui n’aiment pas travailler seuls chez eux, s’installent avec leur ordinateur et un café et s’y sentent bien.

Il en va de même pour des salles de sports qui en ont bien compris l’intérêt.

Cette nouvelle façon de fidéliser convient à une clientèle en quête de flexibilité. Il s’agit de consommateurs nomades, attentifs à leurs budgets, à la recherche de formules adaptées à leurs besoins du moment.

Même les hôtels y viennent en ouvrant leurs chambres à l’heure, 30 à 70% moins chères que le tarif pour une nuit.

La clientèle peut aller de couples en recherche d’intimité en cours de journée mais aussi à des professionnels qui viennent s’y reposer entre deux rendez-vous ou pour y organiser des rendez-vous.

Les moyens de transports ne sont pas en reste avec des scooters en libre-service (cityscoot) qui facturent les déplacements à la minute ou les vélos partagés (OFO, oBike)

On voit bien que les modes de consommation évoluent à un rythme qui s’accélère et qui prône convivialité, flexibilité, partage, recyclage.