Les clichés que les parents, fiers de leurs petits, partagent, pensant bien faire, sur Facebook ou Instagram, voire les deux, ne sont pas toujours à l’avantage de leurs enfants qui n’en peuvent plus.
Entre le bébé sur un pot de chambre ou l’ado en plein âge ingrat, cela devient vite difficile à assumer en grandissant.
Les parents n’ont pas toujours conscience de la portée de leurs publications, à commencer par le danger que représentent les prédateurs sexuels sur ces réseaux ouverts à tous.
En Allemagne, une campagne de sensibilisation a été menée auprès des parents à propos du « droit à l’image » de leurs enfants mais pas encore en France.
Ici, un enfant, outré par une photo de lui, mise en ligne sans son autorisation, ne peut que faire valoir son droit à « l’effacement numérique » (Loi promulguée depuis le 27 avril 2016) ou bien attaquer ses parents à sa majorité.
Néanmoins, les parents prenant de plus en plus conscience de ces travers diffuseraient, a priori, moins de contenus personnels désormais.
Pour contrer cette baisse, Facebook a mis en fonction en 2015 un algorithme, intitulé « ce jour-là » qui fait remonter les souvenirs parus plus tôt et force est de constater que les parents, attendris, partagent ces souvenirs.
Le mieux pour éviter ces dérives est de limiter l’accès à ces diffusions à un groupe restreint et bien connu et demander l’accord préalable à son enfant.
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