Echouer pour mieux rebondir serait-il tendance?
L’échec ne se cache plus mais se raconte et se partage, en mode « win attitude » à l’américaine.
Cette observation a amené des petits malins à lancer, en 2009, aux Etats-Unis des « fail con » (failure et conférence) pour dire, plus simplement « plaidoyers pour les flops » avec, néanmoins, des happy ends.
On commence à y venir en France avec, pour objectif, de dédramatiser l’échec qui est encore tabou en France.
En effet, faire faillite, chez nous, est encore vécu comme un traumatisme financier, professionnel et personnel de l’Entrepreneur.
Une Association, en Ile de France, « 60 000 rebonds » anime des groupes d’échanges, des ateliers et propose des suivis individuels à ceux qui ont « trébuché » pour les aider à mieux rebondir.
Certains professeurs de Management de l’ESSEC dispensent des cours intitulés « affronter l’échec » sous les aspects économiques et psychologiques.
Il s’agit là de sensibiliser les futurs entrepreneurs à l’imprévisibilité de l’Economie et à cesser de regarder avec suspicion ceux qui ont eu une sortie de route, à un moment donné.
De nombreux exemples viennent illustrer cette logique comme celui de Steve JOBS ou de J.K. ROWLING, qui, mère célibataire et sans ressources s’est mise à écrire dans les pub d’EDIMBOURG et est l’auteur de HARRY POTTER, pour ne citer qu’eux.
Même si les revers peuvent être durs à vivre, il faudrait parvenir à les voir comme un moyen de trouver sa voie, de découvrir d’autres facettes de sa personnalité et se dire qu’enfant, on est tombés très souvent avant de savoir marcher.
Quelques parutions à lire en ce sens :
« tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études » Oliver ROLAND
« petit cahier d’exercices pour se relever d’un échec » Isabelle FILIOZAT
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