D’où provient cette inspiration qui nous fait avoir la « trouvaille » géniale, écrire un bon roman ou tout simplement choisir la file qui ira le plus vite à passer en caisse lors d’un achat en grande surface ?
Ces questions, aujourd’hui, intéressent de plus en plus les scientifiques qui multiplient les expériences afin de tenter d’en comprendre les mécanismes.
Grâce aux IRM fonctionnelles, on peut déclencher des mouvements dans certaines zones du cerveau et chercher à observer comment celles-ci sont sollicitées. On découvre ainsi des connexions cérébrales dont on ignorait tout avant ces découvertes.
Ainsi, aurions-nous une faculté à capter la réalité autrement que par les cinq sens connus mais les scientifiques continuent à avoir du mal à capturer ces phénomènes qui, par définition, surgissent sans prévenir.
L’intuition est la perception immédiate qui court-circuite toute analyse rationnelle. Des chercheurs japonais se sont ainsi rendu compte que, face à une situation nouvelle et inconnue, notre cerveau balaye très vite notre mémoire sensorielle et émotionnelle et fait le lien entre toutes ces informations et nous envoie une « alerte », une sorte d’aide à la décision qui, en un temps record, nous apporte une solution.
On peut alors se demander s’il y a des moyens de cultiver cela.
D’évidence, cela passe par tout ce qui contribue à l’apaisement du mental afin que les perceptions intuitives puissent nous parvenir aisément, ainsi plus à leur écoute.
EINSTEIN qualifiait l’esprit intuitif, contrairement à ce qu’on pourrait imaginer le concernant, de « don sacré » et avouait d’ailleurs n’avoir fait aucune de ses découvertes grâce à un processus de pensée rationnelle.
De là à affirmer que la première intuition serait souvent bien plus pertinente qu’une décision basée sur des données très rationnelles peut prêter à défiance, notamment dès qu’il s’agit de l’Humain et notamment lors de recrutements où il est judicieux de se méfier de la seule subjectivité au profit d’une objectivité totale.
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