Opération Marketing pour attirer les journalistes sur des Entreprises qui ont bien compris le filon ?

Il s’agirait de rendre le personnel heureux dans son travail. Vœux pieux, s’il en est mais est-il réaliste ?
Essayons d’y voir plus clair.

Dans les faits, les D.R.H. qui ont troqué leur titre pour « CHIEF HAPPINESS OFFICER » (cela sonne toujours tellement mieux en anglais) mais signifie pompeusement « Directeur/trice du Bonheur » – Excusez du peu – ont mis en œuvre des applications concrètes de l’idée en permettant, par exemple, à un maximum de salariés que cela tenterait de travailler à leur domicile jusqu’à trois jours par semaine.

On peut également citer des créations de workshops proposés aux salariés dans lesquels on leur enseignerait comment retrouver le sens et le goût du travail ou bien de nouvelles formules d’entretiens d’évaluation nommés forcément « happy jobs » et bien d’autres « trouvailles » plus ou moins sérieuses.

Le but est bien entendu du faire bouger les lignes dans le monde du Travail pour le rendre plus « collaboratif » (autre mot qu’on décline aujourd’hui à toutes les sauces), plus humain, plus convivial.

On désire afficher ainsi son intention de faire passer l’idée aux salariés , qu’au travail, on passerait à côté de sa vie, qu’on y raterait des moments de convivialité et d’échanges qu’on ne pourrait avoir que dans la vie privée, réduite « à peau de chagrin ».

Les Dirigeants qui se sont lancés dans ces projets affirment qu’en matière de management, un salarié heureux coûte beaucoup moins cher à son patron car il serait deux fois moins malade, six fois moins absent et moitié plus créatif qu’un salarié malheureux et l’Entreprise recevrait en nombre des candidatures spontanées, par ailleurs.

On enfonce là des portes ouvertes, semble-t-il mais cela étant dit, si ces bonnes intentions peuvent aider de plus en plus de salariés à se sentir bien au quotidien dans leur métier, on ne peut rejeter complètement l’idée et même s’il est semble un tant soit peu utopiste, née de doux rêveurs idéalistes.

A quand « une journée du Bonheur », des « happy lunchs » ? Ils sont déjà programmés, en fait, voire ont déjà eu lieu.
Le plus fort est que quantité de grands groupes prennent cela au sérieux au point de s’être déjà réunies à la première « Journée Internationale du Bonheur » initiée par l’ONU….