On évoque, souvent, le danger de l’hyper-connexion aux écrans des enfants mais le cas des parents est rarement évoqué.
Des parents de la génération Y (enfants du numérique) promènent leurs enfants, les écouteurs vissés aux oreilles ou plongés dans leurs jeux.
Des psychologues ont lancé l’alerte après avoir observé des symptômes de détresse graves chez les tout-petits.
Les bébés se construisent dans l’échange avec leur environnement, ils ont besoin de contacts humains, affectifs et vivant dans leur entourage pour apprendre et grandir. Les échanges entre parents et enfants favorisent leurs aptitudes créatives, enrichissent leurs capacités relationnelles, construisent leurs langages et accroissent leurs compétences actuelles.
L’attachement compulsif des jeunes parents à leurs portables opacifie les échanges avec leurs enfants et donne à ceux-ci un ressenti de multiplicité de « lâchages ». On parle du « complexe de parent mort ».
Le « phubbing », acte d’ignorer des personnes physiquement présentes en consultant son téléphone plutôt que de communiquer avec elles devient une norme sociale qui envoie à l’enfant un message inquiétant d’abandon.
Si les parents commencent à s’interroger sur ce besoin frénétique de connexion, ils pourront constater que le jeu n’en vaut pas la chandelle et que mettre le portable à distance dès qu’on s’occupe d’un enfant apporte bien plus de plaisirs.
Il s’agit d’un travail de réapprentissage salutaire au quotidien pour ne garder, du portable, que le meilleur.
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