Bonjour à tous,
Si l’on regarde les derniers chiffres publiés sur le sujet, la superficie de la vigne cultivée et surtout contrôlée (il faut trois années de contrôle pour obtenir la certification AB) BIO a atteint 2 578 hectares en Bourgogne, soit 8% du vignoble.
Le Grenelle de l’Environnement avait fixé 6% de la surface agricole utile en agriculture biologique.
En cinq ans, les conversions à la viticulture biologique ont triplé dans les vignobles français, globalement.
Le vignoble bourguignon, avec ses chiffres, illustre cette dynamique.
Et pourtant, les années 2012 et 2013 ont été deux années particulièrement difficiles, marquées par les maladies et de nombreux incidents climatiques (gel, excès de pluies, grêle).
Il n’en reste pas moins que la progression des surfaces Bio reste en croissance soutenue.
En matière de gains, cet engouement se traduit par une progression du chiffre d’affaires de ventes de vins Bio de 15% en 2012 et a atteint 413 M€.
Il semble que de nouveaux consommateurs préfèrent boire Bio et ce sont les 18-24 ans, notamment qui ont cet engouement pour le Bio contre le plus conventionnel.
La filière de la viticulture se doit donc, pour continuer d’évoluer dans ce sens, de communiquer à propos de l’intérêt de la viticulture Bio en terme environnemental mais également social puisque une exploitation Bio emploie davantage de personnes qu’une exploitation traditionnelle.
Ces métiers sont très recherchés et les spécialistes bien rémunérés.
Il est bon de le noter dans une période où tant de secteurs souffrent de la crise qui dure.
Cordialement.
Chantal MANTEZ
ARCANES CONSEILS 2.0
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