On s’aperçoit que s’engager, donner du temps pour les autres, la planète, la nature, les animaux n’est pas seulement louable mais est aussi bénéfique pour notre équilibre et notre épanouissement.

Quand on se lance dans la défense d’une cause, cela correspond à un besoin d’idéal. On se sent utile et c’est très gratifiant.

Offrir de son temps pour une cause qui semble juste apporte beaucoup, permet de partager des valeurs, de ressentir le plaisir d’avoir un objectif collectif positif.

Quand on échange autour d’idées communes, qu’on réfléchit ensemble à la meilleure manière de faire aboutir un projet qui semble juste, cela donne de la réalité et de l’épaisseur à l’idéal espéré.

Cela donne aussi l’impression bénéfique d’apporter sa pierre à l’édifice et à la construction d’une société plus humaine. En outre, l’engagement pour une cause quelle qu’elle soit nous relie aux autres et crée une impression de proximité immédiate.

Les réunions, les manifestations de toutes sortes, les conférences, les repas, les fêtes sont autant de rites collectifs qui viennent confirmer son appartenance à un groupe, ce qui confère un sentiment de sécurité et de chaleur dans une société qui en manque trop parfois.

C’est aussi un moyen d’observer une autre dimension de soi qu’on explore alors en y découvrant  courage, générosité, altruisme, esprit visionnaire. Autant de bonnes surprises  nous concernant.

C’est aussi, si l’on a un métier qui pèse, la possibilité de s’épanouir ailleurs, de reprendre confiance en soi.

S’engager ne fait pas disparaître les problèmes qu’on peut avoir mais les met en perspective dès qu’on réalise qu’on a un toit, qu’on arrive à se nourrir, à envoyer ses enfants à l’école, etc.

Cela permet aussi d’arrêter de se lamenter sur son propre sort en devenant acteur de ses actions dans un but commun positif.